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LA PEPITE

Omer Decugis a découvrir et a suivre de près

Le spécialiste des fruits et légumes frais s’en est bien sorti sur le premier semestre 2024:25 avec une progression de 13,4% de son chiffre d’affaires à 140,3 millions d’euros. La marge d’Ebitda s’améliore également nettement, passant ainsi de 3,5% à 4,6%… Les objectifs sont confirmés sur l’exercice avec une hausse du chiffre d’affaires d’au moins 10% et une marge d’Ebitda qui devrait se maintenir autour de 5%. Bizarrement l’action vient de perdre 15% en l’espace d’un mois, ce qui est beaucoup. La société, dont le gearing est négatif, se paye sur des ratios de valorisation faibles avec par exemple sur 2026 un PER de 6 ou une Ve/ebitda de 3. Je vise 10 euros sur ce dossier, que je vous conseille vivement de mettre en portefeuille.

Le CHIFFRE

-15%

Le spécialiste des services à l’environnement via le recyclage des métaux et des services aux entreprises Derichebourg vient de subir une tempête boursière. La faute à deux avertissements sur le chiffre d’affaires et sur l’Ebitda. Le premier sera en baisse de 8% sur l’exercice contre une stabilité attendue tandis que le second sera compris entre 300 et 310 millions d’euros contre 350 millions d’euros attendus. Il faut dire que les droits de douane sur l’aluminium ou encore l’acier mettent le groupe en grande difficulté. Certes, il n’y a pas de risque systémique car la situation financière reste maitrisée avec un gearing de 50% mais ce n'est pas exceptionnel pour le business du groupe. L’action reste peu chère voire attractive avec par exemple un PER de 5 ou encore une Ve/ebitda inférieur à 3 mais pas facile de rentrer long dans le contexte actuel.

EN BREF

Le premier semestre a été plutôt quelconque pour Voltalia avec une hausse de 8% de son chiffre d’affaires à 257 millions d’euros. Son Ebitda recule de 4% à 78,3 millions d’euros et se perte nette ressort à 39,7 millions d’euros contre une perte nette de seulement 15,7 millions d’euros sur le premier semestre 2024. Je ne suis pas à l’aise avec ce genre de dossier qui perd plus de 30% en trois mois. Seul aspect spéculatif: la présence de la famille Mulliez au capital qui pourrait sortir à terme la société de la cote

Du mieux pour Winfarm… Ce spécialiste dans la vente à distance de produits d’agriculture destinés aux éleveurs pèse moins de 10 millions d’euros en Bourse avec une baisse de plus de 87% en cinq ans. Mais le newsflow s’améliore progressivement avec notamment un chiffre d’affaires de 74,5 millions d’euros sur le premier semestre en hausse de 6,4%. L’Ebitda est attendu en net amélioration… Mais l’endettement supérieur à 30 millions d’euros reste le point noir du groupe…

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À demain !